Article n°1
LES TABOUS ET NOUS
Où en est-on des tabous ? Parle-t-on librement des choses tristes que nous avons vécues ? La parole se libère-t-elle réellement ? Les parents d’aujourd’hui parlent-ils facilement de sexualité avec leurs enfants ?
Nous sommes une génération charnière sur ces sujets-là.
Il n’y a qu’à voir les mouvement #metoo #balancetonporc qui ont fait un énoooorme taf sur le fait de DIRE. Dire ce qui fait honte, ce qui bouscule, ce qui est un tabou, se raconter.
Des tas de bouquins pour enfants abordent aujourd’hui le consentement, le droit à l’image, l’intimité, le droit de dire non, ou même la description précise des appareils génitaux masculins / féminins.
Beaucoup de personnes en interrogeant leurs parents découvrent des informations décisives sur leur naissance, le couple de leurs parents quand ils étaient enfants, les épreuves qu’ils ont traversé et ressentis qu’ils ont pu avoir.
Je le vois dans mon quotidien de thérapeute, libérer la parole (quel que soit le sujet) est une étape essentielle dans le cheminement vers soi-même. Et son but n’est pas de changer l’autre ou de l’accabler, mais bien de se libérer de tout poids pouvant nous encombrer, de lever le voile.
YES WE CAN
Aussi Bisounours que cela puisse paraître, je ressens sincèrement qu’on peut tous arriver à attirer du bon, du beau, du love, du serein et de la réussite.
C’est plus inné pour certains que pour d’autres. Et on ne part pas tous avec les mêmes postulats de base. Certains sont plus vernis c’est évident.
Mais cheminer une fois adulte est un choix que nous pouvons tous faire à partir du moment où nous sommes dotés d’un cerveau qui fonctionne. On a tous le choix aussi d’avoir une lecture différente de nos épreuves. Et de nos comportements. On est tous capables aussi de repérer les schémas répétitifs, les sabotages, les blocages. Et de faire le choix de les dépasser.
On a de la chance de vivre à une époque dans laquelle aller chez un psy n’est pas réservé aux fous (big up tendre à la plupart de nos grands parents ), dans laquelle de nombreuses thérapies holistiques ont vu le jour, dans laquelle l’épigénétique et les neurosciences nous ont prouvé l’impact des émotions et des pensées sur la matière.
C’est quand même vraiment top non ?
PETITE VICTOIRE GRAND PAS
J’ai passé un an à Londres. Je suis partie à 30 ans digérer une rupture sentimentale. J’ai plaqué un CDI dans une agence de comm’ et un quotidien parisien que j’adorais, avec mes précieux amis. Mon anglais était mauvais c’était le moment d’agir.
J’avais de l’argent pour tenir 3 semaines. Sans job j’aurais été obligée de rentrer. J’ai été prise dans un bar.
Ce manager m’embauchait alors que je parlais très mal anglais et que je n’avais jamais fait ça. Il a dit « tu as appris un métier avant ça, donc tu apprendras celui-là et aussi à parler anglais ».
Cette année m’a permis de comprendre une chose essentielle.
Ce qui est inconfortable au départ mais surmonté fait vraiment un bien de ouf au moral, à l’estime de soi !!!!
Et surtout il n’y a pas de petite victoire. Ça a été l’embauche qui m’a procuré le plus de joie et de fierté, alors que le salaire était minuscule et que des gamins de 20 ans m’apprenaient le job. Ça pourrait paraître un échec ou une régression pour beaucoup. Tout dépend de la façon dont on choisit de regarder les choses.
Sur le papier rien de fou, je n’ai pas fait le tour du monde, pas réalisé un exploit sportif, pas sauvé des vies. Mais je sais que ça a changé de manière définitive la vision que j’ai de moi.
FORMATION QUANTICSCAN PAR YANNICK VERITE
J’ai commencé ma formation Quanticscan a St Rémy de Provence avec @veriteyannick.
La phrase qui m’a le plus marquée c’est « je ne vous apprends pas, je vous entraîne ».
Car en effet nous avons tout en nous. Il n’y a rien à apprendre mais plutôt tout à « désapprendre », accepter de se servir de notre cerveau d’une manière différente.
Pour ce qui est de recevoir des infos sur une personne ou un lieu, nous le faisons naturellement depuis la nuit des temps.
Ce qui a changé la donne, c’est notre société, notre rythme de vie, le stress qui s’est banalement instauré comme une normalité, notre éducation qui nous ne nous a souvent pas sensibilisés aux ressentis et au lâcher-prise, notre manière de cogiter toujours plus sur tous les sujets possibles.
On a noyé notre intuition dans un flux continu de pensées. On a donc l’impression de ne pas avoir d’intuition, d’être incapable de canaliser, de n’avoir aucune image qui nous vient, d’avoir un cerveau bloqué.
En fait l’intuition est là, légère comme une brise, et le vrai challenge c’est d’abord de la laisser venir (vs chercher une info), lui faire de la place puis de l’attraper délicatement au vol, et de faire taire notre mental immédiatement après ça.
Il suffit de faire le test avec un enfant en lui faisant deviner avec 3 papiers retournés où se trouve Peter Pan. C’est parlant : ils sont spontanés, sans filtres, sans mental exacerbé et ça fonctionne vraiment la plupart du temps.
D’où le fait que l’on n’apprend pas ça mais que l’on s’entraîne à…… et que ce soit accessible à tous !!!
EST-CE QUE JE SAIS ME REJOUIR POUR LES AUTRES ?
Au fil des années je me rends compte que beaucoup de personnes peinent à se réjouir pour les autres. Je ne focalise pas là-dessus mais ça m’interpelle.
Quand on annonce une bonne nouvelle, qu’on vit un chouette truc, la bizarrerie de réaction peut être au rendez-vous.
On a obtenu une augmentation.
-> « ah bah enfin, super »
On annonce qu’on est amoureuse.
-> « et tu penses que c’est le bon cette fois-ci ? »
On a réussi à perdre du poids et on est trop content des efforts fournis et récompensés, on se sent bien dans notre corps.
-> « c’est trop, je te préférais avant »
On annonce une grossesse.
-> « moi j’ai fait une fausse couche quand j’avais la nausée comme toi »
On annonce qu’on change de voie professionnelle.
-> « t’es sûre de toi ? Tu sais ce que tu perds mais pas ce que tu gagnes »
On annonce qu’on part en voyage au soleil en plein hiver.
-> « t’as trop de chance »
On annonce qu’on a rencontré plein de gens supers récemment
-> « ah c’est bien »
On annonce qu’on a fait une plus value de dingue sur la vente de notre appart.
-> « heureusement que tes parents t’ont aidée à acheter au départ »
On annonce qu’on est bien dans nos pompes.
-> « mais t’as pas envie de nouveaux projets ? »
Ces retours peuvent nous chiffonner, gâcher un peu le plaisir sur l’instant. Mais en prenant un peu de recul c’est à notre interlocuteur qu’il faut penser.
Il y a certainement des maladresses, on ne lui a peut-être pas appris le partage, il y a peut-être des frustrations, des envies non satisfaites, un sentiment d’injustice, ou de victimisation, de la jalousie.
Et surtout, le plus important, c’est que ça peut nous aider à nous observer nous-mêmes : sommes nous capables d’être heureux pour l’autre ? Sincèrement et profondément ? Où est-ce qu’il y a un frein, un sentiment aigre-doux ?
Quand le bonheur de l’autre fait grincer quelque chose en nous, c’est une bonne manière de savoir sur quels axes travailler.
PROJETS A GOGO
Commencer l’année la tête pleine de projets est-ce une obligation ?
J’ai longtemps eu honte de ma page blanche du projet. Pas de plan de carrière. Pas d’achat immobilier. Et ça me mettait la pression.
Autour de moi beaucoup achetaient leur appart, fondaient une famille, gravissaient les échelons dans leur taf avec un plan de carrière costaud, prévoyaient des vacances à l’étranger un an avant. Je trouvais ça génial pour eux. Mais ça n’était pas mon chemin.
Je me demandais pourquoi je bloquais, pourquoi je n’avais pas de plan. Parce que mes priorités n’étaient pas les mêmes, c’est tout. C’est pas moins bien ou mieux, c’est seulement différent.
Le plus important pour moi était de me connaître, de me comprendre, de profiter du moment, de mettre du sens, de faire ce que j’aimais.
L’une de mes consultantes récemment se trouvait nulle. Un ami lui a dit : « Mais comment ça se fait que tu en sois là ? Tu as un gros diplôme, tu es jolie, tu es intelligente ». Par « là » il entendait pas mariée, pas maman, pas proprio, pas épanouie dans sa vie pro. Je trouve ce retour super dur……
Acceptons de ne pas avoir un parcours « classique », acceptons de ne pas avoir tous les mêmes priorités, acceptons de mettre plus de temps que les autres, acceptons de ne pas rentrer dans les cases de notre voisin.
Il est temps d’être bienveillants avec nous-mêmes ! Et de ne plus se sentir le vilain petit canard de la famille, de la fratrie, du groupe d’amis.
LA BIOENERGIE QUANTIQUE ET LA COLERE
« J’en veux à la Terre entière », « la vie est une série de tuiles », « qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu ? », « pourquoi moi ? », « avec la chance que j’ai de toutes façons », « je suis hors de moi pour un rien », « je vais quand même pas me laisser marcher sur les pieds », « les gens me cherchent ou quoi ? »....
La colère peut prendre une place immense dans une vie. Elle gouverne alors, c’est elle qui donne la direction, elle teinte le quotidien de sa brutalité, on la confond même parfois avec un carburant poussant à l’action, ou avec la force.
Or cette colère affecte l’équilibre émotionnel, en découlent souvent stress, peurs ou même phobies. Elle est contagieuse et enlaidit les relations humaines, isole. Elle fait perdre lucidité, objectivité et bonne foi. Parfois elle est tapie dans l’ombre, incapable de s’extérioriser, travaillant des années en pilote automatique dans un corps et un esprit qui en paieront tôt ou tard les frais.
Mais comment la désamorcer ? Comment passer à autre chose tout en se sentant dans son pouvoir personnel ? Comment vivre les émotions sans sur-réagir ?
La Bioénergie Quantique®, grâce aux diverses méthodes à sa disposition va permettre de cerner les origines de cette colère et ses mécanismes. Ses racines peuvent se situer dans l’enfance, dans l’intra-utérin, dans les générations précédentes mais aussi dans une vie passée.
Identifier le berceau de cette colère et faire remonter différents éléments à la conscience (quels événements l’ont ravivée, amplifiée ou remise sur le devant de la scène) permet de faire redescendre la pression. C’est retrouver une forme de sérénité. C’est libérer de la place pour autre chose de plus harmonieux, de plus lumineux, de plus nourrissant pour l’âme et pour le corps. C’est aussi se rapprocher de soi-même, de son pouvoir personnel, être « aux commandes », changer de vibration. C’est cesser d’être tributaire d’émotions disproportionnées comme un pantin brinquebalé.